Welcome to my life! [PV Jin]

Quand les flamants roses arrêtèrent de tournoyer autour de sa tête, ce fut le tour des hérissons. Ils portaient des cravates, ce n'était pas logique. En apprenant qu'il faudrait marquer puis parquer leur fils, les parents Salvatore avaient communiqué une instruction aux responsables de son déplacement. Il fallait droguer ses boissons, sinon il ferait une crise de nerfs plutôt que de se laisser faire, et pourrait devenir dangereux. C'est ainsi que sur la route du pensionnat, le jeune homme avait les yeux dans le vague, et tenait des propos décousus, sans vraiment s'affoler du sort qui l'attendait.

La veille encore, il avait fait des plans pour s'enfuir pendant le trajet en réclamant un arrêt pipi, mais tout était flou dans son esprit à présent. La liberté ne lui semblait pas si lointaine ; les rues et les jardins défilaient derrière les vitres, et il profitait de cette petite balade dans un pays inconnu. Il se sentait calme, si calme... Pendant un court instant, sa méfiance refit surface et il se dit que ce n'était pas normal. On l'envoyait en maison de redressement, pourquoi était-il aussi calme ? Quelque chose lui disait qu'il aurait dû être furieux, révolté. Mais rien à faire, il n'arrivait pas à prendre tout ça au sérieux. Quand un surveillant s'approcha de lui pour le surveiller, alors qu'on faisait un arrêt imprévu, il eut un rire un peu idiot. Sans savoir pourquoi, il trouvait tout ça plutôt drôle.

''Pas de blague, gamin. Un autre pensionnaire va nous rejoindre, on vous déposera en même temps," lança le fonctionnaire en lui jetant un regard sévère. Le jeune Salvatore l'imagina avec une moustache de spaghettis, puis avec une tenue de père Noël, et eut un rire léger de nouveau. L'homme haussa les épaules et se détourna. Les portes du véhicule s'ouvrirent, et un autre garçon monta. Peter n'arrivait pas à fixer son attention sur lui. Les plaques de métal au plafond le fascinaient. C'était beau et brillant. Il en aurait bien récupéré une pour l'embarquer avec lui. Il tendit la main, mais c'était trop haut ; avec un soupir, il ramena sa main sur son genou, et commença à siffler un petit air pour se passer le temps. Il eut l'impression qu'on lui parlait, mais continua à siffler, en pianotant machinalement sur son genou. Ce devait être un rêve.

Finalement, sur un coup de frein, on les fit descendre ; Peter se rendit compte qu'il passait une grande porte, qu'elle se refermait, et qu'on le conduisait à une petite bâtisse. Le sol lui semblait composé de milliards de fourmis invisibles, et cette seule pensée lui chatouillait les pieds. Il flottait tellement qu'il manqua la marche en entrant dans l'accueil, et trébucha lourdement. Qu'importe, la personne à ses côtés le retint avant qu'il ne tombe. Peter afficha un grand sourire assez halluciné en la remerciant.

''Signe ici et ici, et ensuite donne ton poignet,''ordonna une voix inconnue. Peter se remit à siffloter. Il avait envie d'aller faire du stop pour se rendre au bord de la mer, c'était la seule chose à laquelle il arrivait à penser. Une main autoritaire saisit son bras et le colla sur une table. Ses sourcils se froncèrent, il n'aimait pas tellement ça, mais pour une raison qu'il ne pouvait comprendre, il était incapable de se mettre en colère. Le coton qui semblait envelopper son cerveau était beaucoup trop épais.

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C'était horrible, c'était quoi cette situation ? Comment en été il arrivait là ? A sa première maison de correction cela ne s'était pas passé ainsi. Il avait été amener dans une voiture, tout simplement. Mais là, la façon dont la police l'avait pris à son braquage, c'était trop, trop, humiliant. En le menottant pour le conduire dans la voiture de police qui devait le conduire au post pour remplire certains formulères et voir l'état mental de l'individu. Le policier en réussissant à le coincer avait eu une phrase déplacé

"Moi les gamins comme toi, je leur donne une bonne claque et c'est terminé."
"Je plains vos gosses" avait rétorqué Jin qui s'était pris un coup de poing mémorable par la suite.

Après ça, il était devenu violent. Il n'avait plus coopérer voulant à tout pris rendre le coup de poing que le policier lui avait donné à celui-ci. Il avait le bas de la bouche légèrement saignant. Ce salopard comme il le pensait si fort qu'on pouvait le deviner à son regard. Il avait oser lever la main sur lui. Après cinq bonnes heureus au poste de police un véhicule était venu pour le chercher. Comme il ne pouvait pas frapper le policier en question, il lui avait envoyer un jolie cracha en plein dans sa bouche pendant que celui-ci lui ordonner de se tenir tranquil. Par la suite se fut au policier de venir incontrôlable. Ricannant, le gamin avait été envoyé dans la voiture alors que le policier hurler qu'il allait le massacrer, retenu par quatre colègues au moins. Une fois dans le véhicule il pris place tandis qu'on lui détachait les mains.

Arrogant, il regardait l'autre jeune devant lui. Oh, il était chouté ou quoi ? Il sifflotait. Jin detestait quand on faisait

"Arrête ça tu veux ?!" dit-il avec arrogance, mais le jeune sembla continuer sans l'entendre

"OH arrête ça je te dis !!" dit-il en lui faisant un fuck

le surveillant finis par lui remettre les menotes au moment ou le blaireau aller frapper l'individu devant lui. Génial, attaché encore une fois. Avec cet air qui le tapait sur le système. Heureusement le trajet s'arrêta et ils sortirent.

Sans savoir pourquoi Jin rattrapa le jeune homme qui semblait drogué. En se mettant légèrement devant lui pour ne pas qu'il tombe. Celui-ci lui afficha un sourire, Jin fit un "pf" en guise de réponse. On lui demanda de signer. Et puis encore ? Le jeune détourna la tête en guise de reffus.

"Tu préfère poignet ou nuque ?"

"Poignet"

"très bien se sera nuque"

"enfoiré."

Ainsi il fut plaqué face au mur tandis qu'on lui faisait cet marque. Dire que sa mère et son père aussi avait dut passer par là. Il comprenait pourquoi au début les deux avaient étés de très mauvaise humeur. Pendant toute la procédure, Jin fit la gueule, disant des insultes par-ci par là. On les conduisit devant le directeur et la sous directrice. Une vrai s***pe cette femme.

Les phrases arrivaient dans le cerveau de Peter avec de l'écho. C'était dingue, il entendait le son, mais ça n'avait pas plus de sens pour lui qu'une musique de Mozart ou le roucoulement d'une tourterelle. Pourtant les mots s'imprimaient dans son esprit ; quelques minutes plus tard, ils remontèrent lentement à la surface, comme autant de débris après un naufrage, et il commença à fixer son attention dessus, essayant de rassembler ces faibles indices pour capter la situation, revenir à la réalité. Tandis qu'intérieurement il se débattait contre la drogue douce instillée dans sa boisson, extérieurement il était doux comme un agneau, et se laissait manipuler comme une poupée de chiffon.

''Tiens, c'est joli ici," murmura-t-il d'une voix absente en faisant son entrée dans un nouveau bureau. "Dites, ce n'était pas ma signature. Je veux entrer dans les ordres, mais ma signature n'est pas une croix." A son demi-sourire éteint, on pouvait voir qu'il ne protestait pas vraiment ; il donnait simplement une précision. Personne n'en tint réellement compte. Ses papiers étaient en règle, ses parents avaient tout envoyé quelques jours auparavant.

Il y avait quelque chose qui marmonnait à côté de lui avec mauvaise humeur. Peter faillit lui lancer un amical "Gentil chien, t'auras un sucre" mais s'aperçut au dernier moment que ce serait une connerie. Il n'y avait là aucun chien, mais une sorte de... plante verte humanoïde... garçon très coloré... bon, quoi que ce soit, ce n'était pas un chien. Confus, le jeune Brésilien s'assit à sa place en se demandant s'il devait parler anglais maintenant. Où était-il, au juste ? Il avait l'impression de se réveiller d'un long cauchemar parfaitement ridicule.

"Où suis-je ?"

"En détention", répliqua d'un trait une voix féminine qui ne semblait pas du genre à faire des concessions. "T'as fugué, volé, défié tes parents, tu assumes. Voilà le plan de l'établissement, avec tes salles de cours."

"J'arrive pas à lire," se plaignit Peter, "rendez-moi mes lunettes."

"T'as jamais porté de lunettes. On t'a drogué pour te calmer. Allez, sors d'ici, et essaie de te souvenir que t'as signé le règlement."

Une sorte de déclic se fit dans l'esprit brumeux du jeune homme. Sortir, en voilà une bonne idée. La seule vraie solution universelle qu'il ait jamais trouvée à tous les problèmes de la vie. Il fallait sortir d'ici. Dehors, sous le ciel bleu, à l'écoute du chant des oiseaux, tout irait beaucoup mieux et tout redeviendrait logique. Il avait soudain l'impression de respirer difficilement dans ce petit bureau. Sans trop y réfléchir, il empoigna la main de la créature verte à ses côtés pour l'entraîner avec lui.

''Viens, on va dehors, et ça ira beaucoup mieux, tu verras. Il faut que je me passe la tête sous l'eau... Tu comprends quelque chose à ce qui se passe, toi ?''

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Que Jin ne signe pas les papier n'était très important, sa tante ferait l'affaire. De mauvaise humeur au début, il fut pris d'un foux rire silencieux en assistant au spéctacle que lui offrait le drogué à coté de lui. Le pire c'était la façon dont la directrice répondait. Il ne portait pas de lunette, jamais. Jin faillit pleurer de rire, d'ailleurs il se foutu monumentalement de la gueule du jeune et ouvertement de la femme qui sembla piqué au vif.

"HAHAHA !!!! Trop bon ! hahaha regardez ce que vous u..lui"

Cette phrase était trop dur à dire, il la termina en espagnol et la sous directrice ne pu s'empêcher de soupirer, agacé. Depuis quelques minutes on lui avait retirer ses menottes en voyant qu'il était plus calme. Effectivement il s'était même permis de regarder d'un air hautain une surveillante qui le surveillait dans un coin. Il avait jouer de sa provocation habituelle. C'est-à-dire, discretement, il mis ses doigts autour de sa propre bouche, sortit légèrement sa langue en souriant en coin, vous devinez la suite. Et vous devinez ce que ça veut dire bien sûr. Rougissante la jeune surveillante avait finis par partir sans que les autres ne sachent pourquoi.

"héhé...."

Puis là, quoi ? On passa à Jin deux uniformes. Pourquoi deux ? Sans doute pour la personne à coté de lui. Il avait le numéro de sa chambre et des cours, les horaires, les dattes écris sur un papier. Son air sérieux changea rapidement par un air de petit blaireau étonné, il se laissa entrainner dehors par l'autre jeune qui semblait retrouver légèrement ses esprits. Le directeurs fit un signe de la main comme pour dire 'au revoir' et la sous directrice se contenta de faire un 'hmpf' plein de mépris. La porte claqua derrière eux et ils furent dehors devant le portail fermé et surveillé.

La fougère parla en reprenant sa main brusquement

"Ouais~ il se passe qu'on est en maidon pour les jeunes mauvais."

Ne faites pas attention si Jin avait des expréssions en français légèrement maladroite, après tout la plus part du temps il parlait espagnol et ses cours de français il les séchés.

"Une maison de...correction j'crois."

Il eu un légé sourire en gardant les uniformes qu'il portait d'un bras avec les feuilles au dessus. Il suivit le jeune homme vers les robinets d'eau dehors qui était à coté des stades.

"En gros, t'es en cage. Et tu viens d'être marqué como un perrito hahaha !"

Le petit blaireau s'arrête près dès robinet et posa l'uniforme de l'autre jeune par terre avec les feuilles posées dessus. Il regarda son uniforme et eu un rictus. Horrible. Large. Il regarda le papier du réglement, à une vitesse folle il eut finis de le lire et déclara

"bon j'aurais qu'à modifié..."

Après tout il savait coudre. Quand on est pauvre on apprend vite à raffistoler ses vieux habits. A les rendre plus beaux ! Il posa son uniforme au sol et mis ses mains dans ses poches

"Alors ça va mieux ?" dit-il en haussant un sourcils et en le regardant de haut en bas, le scannant complétement. Drogué quelqu'un pour le calmer, c'était vraiment petit de leur part.

Le jeune blaireau ricanna en passant une main dans ses cheveux.

"L'eau calme en général l'effet de la drogue."

Il pris l'uniforme du jeune homme et lui tandis

"Tiens, c'est à toi... "

Uniforme ? Marqué ? La mère de Peter était née au Canada, et le peu de français qu'il connaissait, il le tirait de sa contemplation rêveuse de ladite mère en train de téléphoner à ses parents, loin, dans leur contrée glacée et pleine d'énormes animaux dangereux. Jamais il n'y avait mis les pieds. Il savait saluer ses grands-parents et avoir quelques échanges basiques avec eux, mais là, les données étaient vraiment trop complexes. C'était le genre de bilingue dont la langue numéro 2 est un petit tronçon invisible qu'il pourrait planquer dans une dent creuse. D'ailleurs, la porte devant lui accaparait toute sa concentration.

''Je ne parle pas l'espagnol", déclara-t-il... en portugais. Bon, ça se ressemblait peut-être suffisamment pour qu'ils communiquent plus aisément de cette façon.

Laissant tomber à terre l'uniforme qui lui était complètement égal - il se trouvait très bien habillé, merci - il s'avança vers le portail et tendit la main pour la toucher. Il commençait à revenir sur terre et ça ne lui plaisait pas du tout. Un rire nerveux passa encore une fois sur ses lèvres, mais il ne voyait plus rien de drôle à cette situation.

''Je ne suis pas enfermé. Personne ne peut m'enfermer.'' Son poignet le grattait. Il ne pouvait pas s'empêcher de le gratter, comme si une démangeaison s'y baladait indéfiniment. Du coin de l'oeil, il distinguait comme un tatouage, mais il était certain de ne jamais s'être fait tatouer. C'était le monde à l'envers, ici ! Il tourna vers l'autre garçon un regard un peu perdu, mais retrouva son aplomb face à ce public qui risquait de juger ses réactions, et se redressa de toute sa taille, très sûr de lui - même si intérieurement il tremblait.

''Je te parie ce que tu veux, dans trois jours je suis au bord de la mer avec une glace. Pas question que je moisisse dans cette cage à poules.''

D'un air décidé, il retourna ramasser son uniforme, l'examina et grimaça avec dépit, habitué à des couleurs plus claires, plus joyeuses. Bah, son ami aux cheveux verts compenserait sans doute ce paramètre. Restait à savoir s'ils se reverraient ; la vie ici était sans doute organisée par groupes hermétiques. Et lui, il ne resterait pas longtemps, c'était décidé. Même dans un pays dont il ne parlait pas la langue, même sur une autre planète, il se ferait toujours la malle, c'était une question d'instinct. Le plan de l'établissement serait utile. Il le déplia et l'examina.

''C'est toi qui as trouvé l'eau ? Merci.Je préfère être lucide, même si c'est moins marrant. J'espère que je ne t'ai pas dit de conneries, du genre "Voulez-vous m'épouser" ou "j'ai eu un cactus qui vous ressemblait quand j'étais petit". Je suis sous calmants, une dose de cheval, on dirait."

Il indiqua quelques emplacements que l'équipe administrative avait légendés et entourés au marqueur, comme pour s'adresser à un parfait imbécile : C'est là que tu dors, Tu as choisis ces cours-là, etc. Avec horreur, Peter se dit qu'ils avaient peut-être l'intention de le laisser drogué pendant tout son séjour. Il fallait qu'il montre patte blanche, qu'il prouve à quel point il était un gentil garçon obéissant et sage... et surtout, qu'il se méfie de tout ce qu'on lui offrirait à boire et à manger.

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Le portugais, il le reconnu tout de suite. Mais impossible de le parler. La prononciation et tout, la structures de phrase, non merci. Il déclara donc en français

"Et moi je parle pas le portugais !"

Un Portugais et un Colombien, jolie mélange.

Ah, personne ne pouvait l'enfermer ? Pourtant là c'était le contraire. Même s'il fuyait on le ramenerait ici, tôt ou tard et pour une plus grosse durée. Quoi que là il était enfermé ici jusqu'à la fin de ses études alors bon. Heureusement ils avaient des permissions de sortis, la plus part du temps. Pendant que le portugais parlait disant que dans trois jours il serait au bord de la mer à manger une glace, Jin quant à lui lisait les papiers attentivement. Ce n'était pas pour les respecter mais tout le contraire.

"Ils sont oublié de nous fouiller" dit-il à voix basse en sortant son couteau, le faisant roulé dans sa main avec une facilité impréssionnante.

Lui qui était si sérieux et calme à ce moment là il devint rapidement énervé en entendant le mot cactus.

"Tu me traites de cactus là ?! Va y c'est qui le cactus ?!"

On peut dire que la fougère démarrait au quart de tour. Il se calma bien vite en se rappelant de la fin de la phrase, sous calmant, sous drogue oui. Il fit un geste de la main l'air de dire laisse tomber.

"Non tu m'as rien dis de spécial. Tu m'as dis que tu allais me passer 300euro d'ici la fin du mois, donc je les attends."

Il fit un sourire en coin, petit démon. "à part ça rien."

Le petit blaireau espera du fond de son mauvais lui que le jeune devant lui tombe dans le panneau ou soit assez gentil pour lui donner 300balles. Que le jeune soit pauvre ou riche, il trouverait bien 300 balles..quelques part. La fougère regarda de nouveau les papiers et fit un

"QUOI ?! C..C'est quoi ça ?! Je dois néttoyer les classes ???!!"

Il pris le papier qui était au portugais et éclatta de rire

"ah ça va je suis pas tombé sur pire Hahaahhaa pauvre de toi hahaha c'est trop con tes travaux forcés hahahaha trop con hahaha"

Plier en deux il ne céssa de répéter la phrase 'trop con' pendant une bonne minute. Le portugais devant lui devait néttoyer les toilettes, horrible hein ?

Ce qui était sûr c'est que subitement il vis dans ce travail forcé, une véritable mine d'or. Il pourrait plus facielement piquer des choses ainsi. C'était génial. Le jeune homme rangea son couteau rapidement et pris son uniforme.

"Je vais déposer ça dans ma futur chambre....J'espère que je serais seul."

-On va dire que leur chambre sont voisine parce que vaut mieux Jin soit tout seul mdr-

Pendant quelques minutes, Peter sembla de nouveau un peu éteint. Mais la drogue avait désormais laissé en paix son pauvre système nerveux. Il réfléchissait à toute vitesse, ce qui le faisait généralement rentrer dans sa coquille d'un point de vue extérieur. Tout au plus se contenta-t-il de hocher la tête. Et de penser, en essayant de ne pas sourire, que l'autre agité avait franchement l'air d'un cactus, surtout vu de loin dans le brouillard. Finalement, il se contenta de hausser les épaules, et se dirigea vers le bâtiment indiqué comme celui où ils allaient désormais passer leurs rares heures de repos. C'est qu'ils avaient un sacré emploi du temps...

''Speak english ? Maybe better ?'' essaya-t-il sans grande conviction. Regarder un bon vieux film hollywoodien en VO, ça allait, mais communiquer avec un jeune de son âge... Surtout sur des concepts aussi compliqués que ceux qui entraient en jeu dans la préparation d'une évasion. Tiens, d'ailleurs... ''Attention. Caméras.'' On ne les voyait pas, mais il était presque certain que dans un endroit pareil, il y en avait à tous les coins de couloirs et tous les angles de toits. Ce serait dommage de se faire piquer un si joli couteau par la peau de vache du bureau voisin... Surtout que c'était un atout indéniable pour filer, ça, un couteau. Puis, en continuant à réfléchir sur le trajet, le jeune Salvatore réalisa qu'au fond c'était peut-être une mauvaise nouvelle.

Il revérifia les papiers : ils allaient être voisins de chambrée. Qui lui disait que ce gamin survolté et armé jusqu'aux dents n'était pas un genre de petit délinquant, pire, de psychopathe sans respect pour la vie humaine, qui s'énerverait un beau matin contre lui, et le transformerait en fait divers tragique ? Après tout, la perspective de nettoyer des toilettes, pourtant assez naturelle pour un être humain responsable et sensé, suffisait à le faire éclater de rire.

Dans ces conditions, autant faire plein de gestes pour se faire comprendre que de provoquer un malentendu. Peter pointa l'index sur son nouveau camarade et articula soigneusement :

''Pourquoi tu es ici ? A cause du couteau ? Moi, c'est à cause des fugues. Je me sauve tout le temps. Je m'appelle Salvatore, Peter Salvatore, appelle-moi comme tu veux."

[on joue la suite aux dortoirs si tu veux ^^]

Messages : 12 Date d'inscription : 04/06/2011

j'ai répondu au dortoire ^^