Carte d'identité
Nom : d'Acombe
Prénom : Sigrid
Age :17
Poids : 42 kg
Taille : 152 cm ... on peut dire que je ne suis pas grande.
Sexe : ♀ féminin
Orientation : Hétéro
Origine : Française
Renseignements
Style de combat : On ne peut pas franchement appeler ça un style de combat ... disons que j'ai simplement apprit deux ou trois choses. Je sais faire des pieds et des mains quand il s'agit de me défendre, mais j'ai plus tendance à improviser.
Groupe : Pour être franche, je ne suis pas vraiment attirée par le phénomène de groupe. Je préfère rester dans son coin, avec un bon bouquin.
Choix : Bien ... je crois qu'on ne me demande pas réellement mon choix ?
Études
Classe : Terminale
Choix de langues : LV2 Espagnol
Orientation dans : Bac Secrétariat
Sport : Escalade, Piscine, 3*500
Niveau : J'ai plutôt un bon niveau en général. Considérée comme bonne élève, on m'a même déjà qualifiée de surdouée. En langues et en histoire, je n'ai absolument aucun problème. En revanche, ma dyscalculie m'a dégoûtée assez tôt des mathématiques, puisque j'ai décroché après avoir essayé - vainement - d'apprendre les tables de multiplications.
Caractéristique
Mental :
De plusieurs points de vue, je pense que je suis ... énervante. Non, je n'ai pas tendance à étaler ma science, comme le ferais certains à sa place. Mais je supporte très mal les échecs, surtout ce que je nomme "échec intellectuel". Ma dyscalculie en est un. Je me sent diminuée de ce point de vue-là, et j'en retire un besoin de ne jamais me laisser piétiner - je laissais trop faire par le passé. Maintenant, je règle le problème en partant au quart de tour.
Directe, honnête, même quand il ne le faut pas, je ne perds pas son temps à tourner autour du pot. Vous m'accusez d'avoir fait ça ? Bon, d'accord, c'est vrai. Ma franchise peut me faire paraître insensible. En réalité, c'est tout le contraire.
En fait, je suis même hypersensible, ce qui place mes sentiments à fleurs de peau, et je me donne donc beaucoup de mal pour les renflouer, voyant les études comme une façon de m'évader.
Physique :
Je suis plutôt petite, pas très épaisse non plus. Mon père me disait souvent qu'on avait l'impression que je m'envolerais au premier coup de vent. J'ai des cheveux noirs, longs jusqu'à mi-cuisse environ. Ils sont si lisses que je n'ai même pas besoin de les brosser: ils sont tout bonnement incapables de s’emmêler. Un détail de mon physique me rends très fière : mes yeux bleus, qui selon la lumière, peuvent virer au gris ou au vert. Ils ressemblent beaucoup à ceux de mon père, un homme que j'adore. En outre, ma peau très, trop claire me pose quelques problèmes. Très sensible au soleil, je ne peux pas bronzer. Pour peu que le soleil tape trop fort, je peux facilement prendre un coup.
Son histoire
J'étais une petite fille normale, avec des rêves et des parents aimants.
Enfin, surtout mon père, un riche industriel. J'étais "sa petite anguille", parce qu'à chaque bêtise que je faisais, je lui filais entre les doigts comme une anguille, selon ses dires. Concrètement, oui, j'étais ce que l'on appelle les "filles à papa".
Ma principale difficulté a toujours été, paradoxalement, mon intelligence. J'étais plus douée que les autres de ma classe, mais personne ne le voyait à cause de ce petit handicap qui pourrissait mes notes de mathématiques ... ma dyscalculie. Mais je n'en ai jamais fais tout un plat. Après tout, j'étais dans une école privée, de la maternelle jusqu'au collège.
C'était donc ... passable; Mais, beaucoup trop timide à l'époque, je n'osais jamais aborder les autres et j'étais seule. Seule avec mes livres. La solitude, c'est agréable un moment. Mais au bout d'un moment, cela devient nocif.
Et puis un jour, un garçon est venu me voir. Je me souviens de son nom.
Kévin, Kévin Lefebvre. Je n'avais jamais comprit comment il s'était retrouvé dans ma classe, dans mon collège: il n'était pas un de ces fils à papa, et encore moins un surdoué. Il avait deux ou trois amis comme lui, mais ils étaient rares.
Je n'aurais jamais dû les suivre. Ce n'était pas de bonnes fréquentations. Mais ils m'offraient l'occasion de rompre la solitude, et j'ai sauté dessus sans réfléchir. Et puis, j'étais plus naïve à l'époque.
Il ne m'a pas fallu longtemps pour tomber amoureuse de ce garçon, qui semblait ne vouloir que mon bonheur ... et m'a précipité en plein cauchemar.
Concrètement, ma première fumette, ma première soirée alcoolisée - trop alcoolisée - et ma première relation charnelle ont été filmées, en cachette, par l'un de ses amis. Ainsi que diverses autres bêtises d'ado, qui ont durées plusieurs années.
Mais bientôt, Kévin a radicalement changé. D'attentionné, il est devenu égoïste. De gentil, il est devenu brutal, profitant de chaque occasion pour me rabaisser, épaulé par ses amis.
Quand j'ai voulu le quitter, ce n'était plus possible. D'après lui, il suffirait que j'esquisse seulement un mouvement pour que mon père, comme mon établissement scolaire au complet soit au courant de tout. Vidéos à l'appui.
Je ne pouvais pas le décevoir, pas mon père, qui m'avait toujours aidée et soutenue.
Et pourtant, Dieu sait que je l'ai réellement déçu, quand il a su ... cher papa.
Car mes nouveaux "amis" ne se sont pas arrêtés là. L'étape suivante à été de me forcer à commettre un vol, moi qui n'avait jamais besoin de rien. Vol de bonbons, pour commencer en douceur. Puis de boissons alcoolisée - la première fois que je me suis fais prendre. Et de téléphone portable - seconde fois. Et de pire en pire.
Au point qu'évidemment, mon père a été mit au courant ... et a joué des coudes et des relations pour m'envoyer ici, pour, je cite "être certain de retrouver sa petite anguille à la sortie".
En même temps, je suis bien, là.
Kévin ne peut pas me poursuivre ici, pas vrai ? Ça donne presque envie de rester.