Carte d'identité
Nom : Salvatore
Prénom : Peter
Age : 18 ans
Poids : 63 kgs
Taille : 1m66
Sexe : ♂ masculin
Orientation : monacale
Origine : brésilien
Renseignements
Style de combat : Dieu du Ciel, quelle idée ! C'est mal de se battre.
Groupe : pas encore, cela dépendra de mes rencontres.
Choix : interrieur, nettoyer les toilettes.
Études
Classe : terminale
Choix de langues : LV2 anglais, langue ancienne... latin bien sûr.
Orientation dans : Arts plastiques. Un contexte calme, du sang-froid, un oeil de lynx, la main sûre... Les conditions parfaites pour me permettre de briller.
Sport : escalade, piscine et badminton.
Niveau : un assez bon niveau, ça dépend... Je suis souvent assez malin pour avoir une antisèche sous la main, et sinon, il me reste toujours mon cerveau.
Caractéristique
Mental :
S'il avait un héros, ce serait Arsène Lupin. Peter Salvatore aime sa liberté, et s'il ne montre jamais sa mauvaise humeur, il n'apprécie pas du tout les rares contraintes de la vie quotidienne. Claustrophobe, il ne peut dormir la fenêtre fermée, et beaucoup moins bien à l'intérieur que dehors en tout cas. Il se plaît assez, se juge séduisant et intelligent, et estime n'avoir besoin de personne, mais il n'aura jamais l'impolitesse de vous le dire en face. De manière générale, c'est un garçon solitaire mais bien élevé, qui laisse parler les autres plutôt que de s'avancer lui-même, et il a le vague espoir d'entrer dans les ordres, une voie qui lui semble convenir à ses aptitudes - même s'il n'a pas réellement la foi ; d'une part c'est un idéaliste, ce qui peut se confondre, et d'autre part, au besoin, il fait très bien semblant.
Physique :
Peter ressemble à sa mère : une grande blonde souriante et discrète, portant fort bien la tenue de soirée, mais adorant néanmoins les enfants et très patient avec eux - les petits enfants comme les grands enfants, d'ailleurs. Il se coiffe avec soin et fait un peu la grimace si on s'amuse à le décoiffer, mais c'est à peu près tout. Ses yeux un peu tombants lui permettent de se composer des mimiques suppliantes très efficaces en cas de besoin. C'est bien simple ; à le voir, on lui donnerait le bon Dieu sans confession. Bien bâti, il s'exerce volontiers, mais fait très nettement la part des choses entre sport et violence. Pour lui, l'activité physique doit être agréable et relaxante. Autant dire que lorsqu'on lui a présenté les lieux où il allait étudier, le grand frère s'est senti tout petit pour la première fois de sa vie...
Son histoire
Fugueur professionnel, Peter est un très mauvais exemple pour ses six petits frères et soeurs, et pas du tout le fils aîné de chirurgien esthétique, élevé dans la richesse, ambitieux et versé dans les sciences, que l'on pourrait imaginer. Mais de son point de vue, il ne fait qu'agir dans leur intérêt - et le sien, bien sûr. Il ne perd jamais de vue son propre intérêt. Sa première fugue eut lieu à l'âge de quatre ans, quand son premier petit frère naquit ; lorsque la police le retrouva, il dessinait une carte des rues environnantes et des magasins qui vendaient des articles pour bébés. Affolés à l'idée qu'il tente de fuir en enlevant son frère, ses parents le placèrent quelques temps chez ses grands-parents en guise de punition ; un jour, en rentrant, ils le retrouvèrent devant leur porte, comme si de rien n'était.
Il en était de même lorsqu'on l'emmenait en courses ; il se "perdait" dans les rayons, puis réapparaissait mystérieusement à côté de la voiture au moment de rentrer. Il aimait sa solitude, et le sentiment de pouvoir qu'il y a à observer les autres sans être vu, voilà tout. En passant devant les caravanes des nomades, il faisait la grimace quand ses parents les couvraient d'injures, car c'est ce qu'il espérait faire plus tard : ou rejoindre une caravane, ou devenir très riche et passer tous ses loisirs à faire du deltaplane, il ne savait pas très bien. Le jour où il fuguait invariablement était celui du Carnaval. Il se déguisait en squelette et allait se perdre au milieu d'une foule immense, où personne ne le connaissait, mais où tout le monde lui parlait comme à un vieil ami. C'était sa vision du bonheur.
Les psychologues, en revanche, étaient sa hantise ; l'un des cauchemars qui le tourmentaient lorsqu'on l'obligeait à dormir dans une pièce fermée était celui de l'internement à vie, des journées attaché à un brancard et transpercé de perfusions abrutissantes. A l'adolescence, comme il se mettait en danger en faisant du stop pour aller passer ses soirées au bord de la mer, et comme par ailleurs il n'avait toujours pas de petite amie, ses parents inquiets lui firent suivre une thérapie. Il devint incontrôlable, déclara qu'il n'aimait pas les gens, qu'il allait se trouver une arme et tirer dans la foule, qu'il préférait empoisonner ses frères et soeurs que les laisser vivre avec des monstres comme ses parents...
Le psychologue perçut fort bien qu'il s'agissait de provocations, et recommanda la manière douce : on lui permit de dormir dans un hamac devant la fenêtre ouverte, on lui procura spontanément une petite arme de poing pour qu'il puisse se défendre en cas d'agression, et il commença à se calmer. Dans une tentative pour se réconcilier avec la société, il déclara qu'il avait trouvé sa voie : il entrait au séminaire. Cependant, le lendemain de son installation au pensionnat religieux, il fugua pour rapporter un joli crucifix trouvé dans sa chambre à sa petite soeur préférée. Cette fois, il allait trop loin. Non seulement on ne pouvait pas lui faire confiance pour s'intégrer, mais son indifférence aux propriétés privées s'étendait à présent aux objets ; il allait devenir un voleur.
Ses parents l'envoyèrent dans un autre pays, espérant que cela suffirait à le décourager de filer dans la nature. Cette fois, il s'agissait de le reprendre en mains avant qu'il ne fasse une entrée en catastrophe dans le monde des adultes...